Bateau

Ces mini bateaux de 6,50 mètres de long sont regroupés en 2 catégories : prototypes et séries.

Les prototypes sont des laboratoires technologiques à la pointe de la performance, les innovations qui ont été développées sur les protos font aujourd’hui les beaux jours des 60 pieds Open qui s’alignent sur le Vendée Globe. Mât carbone, bout-dehors orientable, doubles safrans, quille pendulaire, gréement en kevlar sont des avancés technologiques qui ont été testées sur les 6,50.

Les séries sont quand à eux construits selon une jauge plus restrictive pour limiter les coûts. Pour être reconnu de série, un minimum de dix exemplaires identiques doit être sorti du chantier.

Série ou proto, quoiqu’il en soit les 4m3 intérieurs ne sont pas favorables à la folie des grandeurs. Un réchaud pour les plats lyophilisés, une table à carte pour tracer la route, l’indispensable matériel de sécurité, les sacs de voiles, l’avitaillement… au final il reste peu de place pour dormir.

Pour ma part, j’ai choisi un Mini de série pour prioriser maîtrise des coûts et fiabilité. Choisir un série, c’est réduire les phases de chantier pour privilégier les entraînements sur l’eau, c’est aussi la possibilité de régater au sein d’une flotte de bateaux aux performances homogènes.

Après plusieurs semaines de recherche mon choix s’est arrêté sur le Pogo 2 N° 686. Le Pogo 2 est un bateau très performant (les 4 dernières transat 6.50 ont été remportées par des Pogo 2) et le N° 686 est en excellent état, bien préparé et optimisé. Il connaît la route et a terminé à la 14eme place de la Transat 2009 aux mains de Luca Del Zozzo.