Retour en France

Lundi, 31 Mai 2010 00:00

Me voici de retour en France. Tout d’abord un grand merci pour vos messages de soutien. Cette course a été une expérience exceptionnelle et une belle aventure humaine avec Etienne & Françoise.

La préparation à St Gilles et le départ : J’ai été très surpris pas l’engouement populaire qu’il y a eu autour de la course. C’était incroyable, pour les amateurs que nous sommes d’avoir autant de public (100000 personnes sur la semaine tout de même…). Toute la sortie du chenal qui était noir de monde c’était tout simplement magique, un peu notre départ du Vendée Globe à nous, ça nous a gonflé le moral à bloc !

En mer, il y a eu de nombreux moments forts mais si je devais en retenir un c’est la fin de la remontée le long du Danemark puis la descente vers Malmö. Avant d’atteindre la pointe Nord du Danemark, le vent est passé sur le travers mais avec une mer résiduelle de face. Le bateau accélérait à 17 – 20kt avant de planter magistralement dans la vague. Flotteurs et poutre centrale dans l’eau, arrêts buffet en série, énormes gerbes d’eau, plateforme submergée. De nuit, à la barre dans le cockpit, je ne faisais pas le malin et j’ai eu quelques moments de doute pour le matériel mais ça va rester longtemps un grand souvenir. Le lendemain nous avons eu le droit à une descente express vers Malmö, au grand largue, pleine balle, c’était top !

L’arrivée, au début j’étais un peu déçu par les 80 miles que nous avions perdus 36h plus tôt en restant bloqué devant le golf de Finlande pendant que nos petits copains déboulaient à grande vitesse vers l’arrivée. Rapidement c’est la joie de l’arrivée qui a pris place. L’accueil au ponton par les autres équipages a été très sympa et j’ai eu l’impression que beaucoup pensait nous voir arriver 2-3 jours plus tard…. Pour être honnête, on est assez content du boulot réalisé et heureux d’avoir amené le vieux PIR2 à quai moins d’une journée après le paquet des 5 autres bateaux plus performants (Port Medoc, Anne Caseneuve, La mer révèle nos sens, Fenêtré A-Cardinal et CLM).

Après une telle expérience, je suis surmotivé pour mener a bien mon projet de Mini 6.50. Un seul leitmotiv : La Transat 6.50, c’est possible !