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Fin de saison 2012

depart yoann Tricault

L’édition 2012 de la course « Les Sables – Les Açores – Les Sables »  aura, à nouveau, montré combien cette course est devenue incontournable dans le circuit Mini 6.50.

« Par moment, c’était plus dur que la Transat ». Cette réflexion, plusieurs concurrents, ayant déjà à leur actif une ou plusieurs Transat 6,50, l’ont partagée. Car les Sables – Les Açores – Les Sables est loin d’être un simple faire-valoir au regard de l’incontournable traversée de l’océan Atlantique. La variété des systèmes météorologiques rencontrés, le rythme qu’imposent deux étapes de demi-fond, les choix stratégiques qu’il faut savoir faire, tout ceci contribue à faire de cet aller-retour entre la Vendée et Horta, une course particulièrement exigeante.

arrivee Yoann Tricault

Pour sa première grande course au large en solitaire, sous les couleurs de N.I.S, Yoann Tricault termine à une belle 15ème place (sur 28 bateaux de série) avec un temps de course de 20 jours et 17 heures.

Après une première étape usante à lutter contre un vent majoritairement de face, le retour vers la citée Vendéenne s’est fait dans des conditions plus rapides mais également plus éprouvantes pour le matériel. Yoann qui n’aura pas été épargné par les avaries techniques avoue avoir du puiser dans des ressources physiques et morales inconnues jusqu’à présent pour mener à bon port son bateau.

logo championnat france

 

La course les Sables – Les Açores vient conclure la saison 2012 et permet à Yoann de se classer à la 14ème place du championnat de France « Mini 6.50 ».

Quel est ton sentiment général après ces 4500km de course ?
J’ai énormément appris sur cette course, aussi bien en connaissance du bateau que de moi-même. Je m’attendais à une épreuve difficile et nous avons été servis ! J’ai l’impression d’avoir beaucoup souffert aussi bien physiquement que mentalement mais c’est aussi ce qui renforce ma satisfaction d’avoir été jusqu’au bout.

Quels sont les meilleurs souvenirs ?
Les hautes vitesses sous spi dans la brise lors de l’étape retour, je n’avais jamais expérimenté ces conditions, le bateau dévalait les vagues en accélérant vraiment fort, c’était terrible ! J’ai adoré également les arrivées, ce sont des instants magiques, un concentré et une explosion d’émotions incroyables !

Des regrets ?
Il y en a toujours un peu mais globalement je suis satisfait, j’ai essayé de naviguer proprement, à ma mesure, je n’ai pas honte de ma course, loin de là !  Plus que des regrets l’important est maintenant de travailler sur ce que j’ai identifié comme points faibles pour pouvoir aborder la Transat 2013 dans les meilleures conditions.

Quels sont justement les points à travailler ?

Je manque de confiance et d’expérience aux allures portantes dans la brise, dans ces conditions je n’arrive pas à suivre le rythme qu’imposent les leaders, c’est vraiment mon axe de travail prioritaire !
Par manque de budget, la préparation du bateau était incomplète, je pense que plusieurs avaries techniques auraient pu être évitées avec une meilleure préparation du bateau.
Il faut également continuer à travailler la gestion du sommeil et la météo même si sur ce dernier point je suis assez content, en particulier sur la fin de la 1ere étape où j’ai fait les bons choix ce qui m’a permis de gagner 2 places au classement à l’approche des iles.

Quel programme en 2013 ?
La saison 2013 va se focaliser sur la préparation de l’objectif majeur : la transat 6.50 entre Douarnenez et la Guadeloupe dont le départ sera donné fin octobre.

mini6.50 686 C-Possilbe